Les Trésors oubliés du "Brandeau"

Je vous emmène aujourd'hui dans "Le champ du Château" un carré de verdure hors du commun à la limite des communes de Saint-Julien-des-Landes et de Vairé. Cet endroit oublié, situé au lieu-dit " Le Brandeau", possède des trésors méconnus : un château, les restes d'une enceinte, deux mottes féodales, une grotte refuge artificielle et une chapelle. Un beau programme n'est-il pas?

Commençons par le château : La demeure se dévoile sur les bords de la départementale 55. Sa partie la plus ancienne remonte au XVème siècle. La façade que l'on aperçoit de la route est plus récente. Elle date du début du XIXème siècle. En descendant vers le ruisseau du Brandeau on aperçoit un joli parc avec, notamment, un magnifique Pin parasol. Les propriétaires du domaine sont Mr et Mme de LAMBILLY. La bâtisse est une propriété privée.

Mais revenons à notre champ... Une fois passé le pont, il suffit de bifurquer sur votre gauche pour pénétrer dans ce qu'on appelle depuis toujours "le champ du château"... Un beau panorama s'offre alors à vous. Sur votre gauche, on distingue les vestiges végétalisés de l'ancienne enceinte. Ils semblent se propager tout autour du champ. Cette enceinte date probablement du haut moyen-âge. Au loin, se dresse une immense butte surmontée de Chênes. C'est l'une des deux mottes féodales encore visible. L'autre est en partie détruite. Elles ont été répertoriées pour la première fois, en 1864, par l'Abbé BAUDRY (Il est fort possible qu'un château en bois ait pu exister). Au pied de la motte se découvre une cavité souterraine artificielle. Il faut savoir que plusieurs de ces habitations ont été creusées, ici-même, par la main de l'homme (Le sol schisteux de la butte étant favorable à ce genre de galeries). Pour finir, il est surprenant de trouver, un peu excentrée, perdue au milieu de toute cette verdure une Chapelle prénommée "La Maurière". Celle-ci a été érigée au XIème siècle puis s'est vue détruite lors des Guerres de Vendée au XVIIIème siècle. Il faudra attendre le milieu du XIXème pour qu'elle soit reconstruite, précisément en 1841.

Ingrid FLEURY

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